Association de protection animale collégiale régie par la loi de 1901, déclarée le 06/06/2012, publiée au journal officiel le 16/06/2012 sous le n°W596004636.
Elle a pour but de venir en aide à tous les lévriers quel que soit leur pays d'origine, mais aussi tout animal en danger ; de les faire soigner, vacciner, stériliser le cas échéant, assurer leur arrivée en France, assurer leur hébergement si besoin, et les faire adopter.
Siège Social chez Evelyne Guérin, 43 rue de la Malcense, 59200 TOURCOING.

Parce que les Galgos et Podencos d'Espagne subissent dans leur pays une violence et une cruauté insupportables, l'équipe bénévole de Terre des Lévriers se bat pour faire de la France une terre d'asile pour ces êtres de douceur et d'amour. Car pour beaucoup d'entre eux, l'adoption à l'étranger constitue leur seule chance de vivre...

En Espagne, des femmes et des hommes luttent au quotidien, sans moyens et seuls contre tous pour recueillir, soigner, aider ces nobles créatures. Terre des Lévriers se doit de soutenir matériellement et moralement ces courageux bénévoles.



Notre histoire d'A.


Je profite de la préparation du prochain sauvetage de Janvier pour vous raconter notre histoire d’A avec LIS magnifique Podenca de 2 ans remontée lors du méga sauvetage de Septembre. Lis est une des trois Podencos remontés lors du sauvetage, 3 sur 17 lévriers, pourquoi ????
Je lui laisse la parole :
 
Comme ma compagne humaine vient de vous le dire, je me prénomme LIS y soy una PODENCA. Je ne suis pas un chien, je suis une déesse oui oui une déesse rousse venue d’Espagne. L’origine de ma race remonte à plus de 6000 ans avant JC, vous connaissez mes ancêtres  ils apparaissent sur les papyrus et les HIEROGLIPHES égyptiens. Si vous connaissez l’association Terre des Lévriers, vous êtes sensibilisés à nos conditions de vie en Espagne pour mes compagnons d’infortune les Galgos et nous les Podencos. Sachez que pour nous, les Podencos,  les conditions sont encore plus terribles car personne ne porte un regard sur nous.


 

Je n’ai pas de souvenir de ma vie d’avant, d’avant mon accident : percutée par un véhicule, laissée pour morte sur le bas-côté de la route et puis un miracle, une bonne âme qui me prend en charge, me sauve et se charge de me faire opérer. Je ne souhaite pas me souvenir de la douleur, de la souffrance que j’ai connue, je souhaite garder l’amour de ma famille d’accueil espagnole et de son soutien pour que je puisse avoir une vie, une nouvelle vie dans un pays ou les lévriers sont traités avec respect.
 



Ce pays ma famille d’accueil m’en a parlé mais je n’y ai pas prêté  attention et puis en juillet, une annonce, je quitte bientôt mon pays, une famille a posé son regard sur moi et elle m’attend avec impatience. Ma famille d’accueil me parle de ce pays, me dit que la langue est différente mais que là-bas je n’aurai plus peur. Alors j’attends, j’attends mon départ avec impatience et crainte.
 



Et puis le 8 septembre 2012, ma famille d’accueil est triste, je me demande pourquoi et elle m’annonce que c’est le grand jour, je pars rejoindre Ma famille en France. J’ai peur, je suis stressée, il y a d’autre chien, un van, des personnes qui parlent une langue que je ne connais pas. Je me laisse porter par le mouvement, je monte dans ma cage et là commence le grand périple de l’Espagne vers le Nord. Nous faisons des arrêts et je vois certains de mes compagnons de voyage qui descendent. Et moi…..
 
Christine et Evelyne me disent que dans 2 heures je serai dans ma famille, deux heures c’est long. Nous arrivons sur une aire de l’autoroute A1, il y a déjà la famille d’Horus qui attend mais pas Ma famille et puis je vois une voiture arriver, c’est ma famille, je le sais, je le sens. Laurence est là avec Alix et ses petits monstres, câlins, bisous, pleurs, c’est bon je suis bien, je ne vais plus avoir peur.
 

 

LIS, je reprends le récit si tu veux bien…
  Cela fera donc deux mois le 9 novembre prochain que LIS partage ma vie, certains diront que je lui ai sauvé la vie mais moi je peux vous dire qu’elle a sauvé la mienne. Entre elle et moi cela a été le coup de foudre, une totale osmose. Comme le répète souvent Céline « un Podenco n’est pas un chien »  et je vous le confirme. Il ne faut pas croire ce que l’on peut lire sur eux, il n’est pas primitif, il n’a de primitif que son origine. Un Podenco c’est un ami, un compagnon qui si vous savez vous y prendre vous laisse entrer dans son monde : un monde de douceur, de finesse et d’amour.

  
En deux mois, nous avons tissé un lien si fort, qu’elle vient au rappel, qu’elle m’attend devant la porte le soir, se met sur le dos les quatre fers en l’air pour une caresse et ce que j’adore le plus au monde c’est la douceur avec laquelle elle pose son front contre mon front.
  
Alors n’hésitez pas si vous êtes prêts à accueillir un être exceptionnel, adoptez un Pod. Ce n’est que de l’amour.
 
Lis et Laurence